Elle sort à présent de l’entretien car, elle affiche 10500 km.
Les travaux (d’amélioration) que j’ai effectué :
• Poignées chauffantes Oxford à commande électronique. Les poignées chauffent bien – 4 allures différentes - mais, je suis plus réservé pour la gestion électronique.
Par mesure de sécurité – pour éviter qu’un petit malin n’enclenche le chauffage à l’arrêt – j’ai introduit un relais dans le circuit.
Et voici ce qui se passe : Les poignées se coupent lorsque l’alternateur débite mais, elle fonctionne à l’arrêt avec le contact enclenché.
Or, ce système devrait mesurer la tension et à partir d’un certain seuil (vers le bas), couper l’alimentation… C’est l’inverse qui se passe, je n’ai pas le temps de chercher plus pour le moment.
J’ai donc enlevé le relais et ça fonctionne correctement même à l’arrêt complet… Ceci dit, il faut pousser pendant 3 à 4 secondes pour enclencher la mise en marche des poignées. C’est toujours ça !
• Placement d’une prise 12V (étanche) proche du guidon. Celle près du verrouillage de selle n’est pas pratique.
• Remplacement à 8000km des deux pneus par les mêmes, des LazerTech.
• Durcissement des amortisseurs arrière.
• Placement d’une montre et d’un thermomètre sur le guidon.
• Sécurisation des valises, pour empêcher démontage et le vol trop facile. http://guzzi.webemoi.com/viewtopic.php? ... highlight=
• Remplacement de la boîte de transfert par un H avec sonde. Pas de changement notoire sur le plan performance, par contre le bruit est devenu un peu plus vulgaire et, ça ne me déplait pas…
Panne à 7000km :
Sur la béquille latérale, la moto se vautre à faire peur.
Il y a tellement de jeu dans l’axe que les ressorts finissent par se détacher en fin de course.

Panne à 9000km sur le chemin vers Monza :
A 300km de la maison, je m’aperçois que j’ai de l’huile sur le bas de mon pantalon et sur ma chaussure. Ca suinte par le cache culbuteur.
Un tour de clé sur toutes les vis, n’y changera rien, ça s’empire au fil des km.
Il reste à faire 200km pour arriver à Bussang, l’étape prévue. Ces derniers km sont pénibles car mon pied glisse constamment sur la platine, sur le sélecteur et en plus, ce n’est pas rassurant.
Nous arrivons ainsi à l’hôtel Motos de Bussang avec le souci de se « dégraisser » un peu avec une bonne douche, ensuite nous savons qu’un bon repas, bien arrosé (de vin) nous attend.
Le joint, ce sera pour demain…
Le lendemain matin très tôt, je démonte le cache culbuteurs et là, je comprends vite que c’est irréparable sans un nouveau joint.
Nous sommes le 8 mai, c’est un jour férié, ici et tout est fermé.
De la pâte à joint, aurait fait l’affaire mais je n’en ai pas. J’avais – comme d’habitude – emporté du matériel de dépannage tel que :
multimètre, petit chalumeau, boulons, colsons, fils électrique, câbles d’embrayage et de gaz, câbles de démarrage, outils etc…
Mais, la loi de Murphy - qui s’applique à toute chose et à tout événement ou situation au quotidien -, est passée par là ! Vous connaissez ?
C’est alors que Marc a eu une idée lumineuse, il va tenter de fabriquer un joint avec du carton.
L’hôtelier nous prête sa cave-atelier et c’est parti…
Le reste en image ici :
"Calif Vintage Joint", sur le site Photomania.
Vous pouvez le visiter directement à l'adresse :
http://www.photomania.com/ttguzzi/?18
Le lien « foire » parfois un peu, il faut recommencer si ça arrive. Cliquez sur la première photo et le diaporama démarre en changeant automatiquement.
Bien vérifier que le titre « Calif Vintage Joint » soit sélectionné dans la petite fenêtre du dessus.
La suite demain ou après, si vous voulez ?
A programme : Photos enneigées, impressions de roulage en montagne à un rythme soutenu, constatation de plusieurs défauts de comportement en utilisation extrême, etc…
Stop, ou encore ?
Alain.