Je vais réactiver ce vieux post vu que, de nombreuses années après un essai enjôleur à sa sortie, j'ai succombé au charme réel de cette belle moto et de son moteur extravagant.
Bah, oui, c'est vrai que je l'avais essayée sur mes routes natales dans l'été 2009 et elle m'avait enthousiasmé pas sa générosité bondissante, sa plastique enjôleuse. Une première expérience aussi inoubliable qu'un premier baiser ou ma première rencontre avec un Punk
Après, elle a disparu des écrans radar, disparu aussi vite qu'elle était apparue

Mais le souvenir était si vif que sa simple évocation me laissait rêveur
Par un pur hasard vu la rareté de la belle, je suis tombé en fin d'été sur une annonce du Bon Coin à un prix intéressant. Faut dire que déjà que j'en avais loupée une il y a quelques années, très belle, trop belle pour rester longtemps en vente;
J'en ai donc récupéré une fin septembre 2019 en plutôt très bon état pour son âge :
Moto-Morini 1200 Sport, née le 19 juin 2009 , 215 kg, 79 kW @ 8500 min-1 / 10,4 m.kg @ 6700 min-1
Bon, j'ai malheureusement eu peu de temps avant l'hiver pour rouler avec cette moto que je continue à découvrir et apprivoiser.
Quand je l'ai récupérée, les suspensions étaient curieusement réglées (enfin l'amortisseur, je veux dire car la fourche Marzocc' de Ø50 n'est pas réglable) et je cherche toujours un réglage équilibré sur ces suspensions un peu trop souples qui la font se dandiner un peu trop à mon goût.
Reste le moteur, conforme à mes souvenirs, qui pulse fort. Le comportement est radicalement du 1200 8V de la Griso car il offre une vivacité incroyable liée à sa conception si particulière à course très courte tout en offrant un gros coffre disponible dès les (assez) bas régimes là où le Twin Guzzi ressemble à une locomotive turbo compressée.
Je dois dire que j'aime les deux pour leurs fortes personnalités et je pourrai vous en dire plus quand j'aurai un peu plus roulé avec la Morini et surtout dans des conditions plus sereins que celles, hivernales, qui règnent ici en ce moment
