V11 Cafè Sport en goguette dans le Morvan
Publié : 24 avr. 2019, 18:22
Un V11, c'est fait pour rouler ! 
Mon V11 Cafè Sport n’avait guère roulé, depuis son acquisition à la fin de l’automne dernier.
La batterie m’a lâché lors d’une première « moyenne » sortie en Ardèche, puis ce fût les relais qui se montrèrent fatigués…
Une Odyssey PC545 installée, et des relais Panasonic neufs en lieu et place des fragiles Siemens d'origine, et me voilà parti pour sa première grande sortie.
Direction le merveilleux terrain de jeu du Morvan, et plus précisément le très beau lac des Settons, pour rejoindre une horde de flatistes à l’occasion du rassemblement annuel d’un forum BMW d’en face.
Cherry on the cake, seulement 20 minutes de roulage sous la pluie en 4 jours, dans une région habituellement très arrosée à cette époque de l’année.
Au-delà du moment de convivialité avec des copains motards, l’objectif était de tester la ragazza, dans des conditions de roulage « relativement » exigeantes : rythme parfois enlevé (faut pouvoir les suivre, ces perfides boxers teutons
RS/GS/RT) et revêtement parfois très perfectible.
Eh bien, je n’ai pas été déçu !
Le châssis s’est montré intraitable, une fois le point de corde trouvé.
La combinaison Öhlins amorto AR/amorto de direction/ suspensions AV s’est révélée redoutable d’efficacité, les nids de poules, raccords et autres imperfections bitumineuses digérés dans un confort presque honteux pour une Guzzi dite « sportive » !
Le freinage Brembo, quant à lui, s’est particulièrement distingué par sa puissance et sa progressivité. Jamais pris en défaut.
Et que dire de ce fabuleux "broaaaaaar" à la sortie de chaque virage, qui fiche immanquablement la chair de poule sous le cuir et un sourire niais sous le casque…
Bref, j’ai été bluffé, car je m’attendais pas à autant d’efficacité (voire de facilité), d’autant plus que le pilote n’a vraiment rien d’un Mike Hailwood sur une V7 Sport…
Grâce à la présence de l’éminent docteur ès-Centauro, Rock80, à qui j’ai emprunté pour quelques dizaines de kilomètres sa splendide 1200 Griso « rosso trophy », j’ai pu comparer les montures en direct et ai été conforté par ma décision (on ne peut pas vraiment parler de choix…) d’avoir revendu la mienne il y a deux ans (suite à un problème persistant de syndrome des loges) : si les commandes (leviers, sélecteur de vitesse) sont plus douces, le réglage des suspensions y est bien plus ferme (les avant-bras sont beaucoup plus sollicités sur mauvais revêtement), et la position trop basculée sur les poignets, du fait de mon « petit » 1m76.
Côté performances pures, bien sûr, il n’y a pas photos : les 20 chevaux et 4 soupapes supplémentaires sont bien présents, pour littéralement catapulter la machine et son équipage d’un virage à l’autre !
Le paradis perdu que représentait ma séparation d’avec mon adorée Griso Black Devil, ce V11 (qui était devenu chez moi une sorte de fantasme, à force de lire les témoignages déraisonnablement énamourés de leurs propriétaires) m’a permis de le retrouver !
C’est bien simple, après plus de 20 ans de 2RM et une douzaine de motos, ce V11, dans cette configuration « Öhlins/guidon plat » représente à mes yeux la combinaison idéale de la moto épicurienne : beauté, sensations, efficacité, confort.
Après 1 100 km parcourus pendant ce week-end pascal, ni mal au dos, ni mal aux poignets, juste le bonheur d’avoir enroulé des centaines de virolos, avec dans le casque les grondements du V-twin de Mandello.
Malgré ses 15 ans, le voici aujourd’hui avec 9 000 km au compteur (acquis il y a 5 mois avec seulement 6 500 km). De quoi voir venir encore de belles années, en sa compagnie !
Les heureux proprios de V11 comprendront à coup sûr mon enthousiasme immodéré, pour les autres, n’arrêtez surtout pas la moto avant d’avoir roulé, ne serait-ce qu’une fois, sur ce modèle (un jour mythique?) de la marque à l’aigle. 
Mon V11 Cafè Sport n’avait guère roulé, depuis son acquisition à la fin de l’automne dernier.
La batterie m’a lâché lors d’une première « moyenne » sortie en Ardèche, puis ce fût les relais qui se montrèrent fatigués…
Une Odyssey PC545 installée, et des relais Panasonic neufs en lieu et place des fragiles Siemens d'origine, et me voilà parti pour sa première grande sortie.
Direction le merveilleux terrain de jeu du Morvan, et plus précisément le très beau lac des Settons, pour rejoindre une horde de flatistes à l’occasion du rassemblement annuel d’un forum BMW d’en face.
Cherry on the cake, seulement 20 minutes de roulage sous la pluie en 4 jours, dans une région habituellement très arrosée à cette époque de l’année.
Au-delà du moment de convivialité avec des copains motards, l’objectif était de tester la ragazza, dans des conditions de roulage « relativement » exigeantes : rythme parfois enlevé (faut pouvoir les suivre, ces perfides boxers teutons
RS/GS/RT) et revêtement parfois très perfectible.Eh bien, je n’ai pas été déçu !
Le châssis s’est montré intraitable, une fois le point de corde trouvé.
La combinaison Öhlins amorto AR/amorto de direction/ suspensions AV s’est révélée redoutable d’efficacité, les nids de poules, raccords et autres imperfections bitumineuses digérés dans un confort presque honteux pour une Guzzi dite « sportive » !
Le freinage Brembo, quant à lui, s’est particulièrement distingué par sa puissance et sa progressivité. Jamais pris en défaut.
Et que dire de ce fabuleux "broaaaaaar" à la sortie de chaque virage, qui fiche immanquablement la chair de poule sous le cuir et un sourire niais sous le casque…
Bref, j’ai été bluffé, car je m’attendais pas à autant d’efficacité (voire de facilité), d’autant plus que le pilote n’a vraiment rien d’un Mike Hailwood sur une V7 Sport…
Grâce à la présence de l’éminent docteur ès-Centauro, Rock80, à qui j’ai emprunté pour quelques dizaines de kilomètres sa splendide 1200 Griso « rosso trophy », j’ai pu comparer les montures en direct et ai été conforté par ma décision (on ne peut pas vraiment parler de choix…) d’avoir revendu la mienne il y a deux ans (suite à un problème persistant de syndrome des loges) : si les commandes (leviers, sélecteur de vitesse) sont plus douces, le réglage des suspensions y est bien plus ferme (les avant-bras sont beaucoup plus sollicités sur mauvais revêtement), et la position trop basculée sur les poignets, du fait de mon « petit » 1m76.
Côté performances pures, bien sûr, il n’y a pas photos : les 20 chevaux et 4 soupapes supplémentaires sont bien présents, pour littéralement catapulter la machine et son équipage d’un virage à l’autre !
Le paradis perdu que représentait ma séparation d’avec mon adorée Griso Black Devil, ce V11 (qui était devenu chez moi une sorte de fantasme, à force de lire les témoignages déraisonnablement énamourés de leurs propriétaires) m’a permis de le retrouver !
C’est bien simple, après plus de 20 ans de 2RM et une douzaine de motos, ce V11, dans cette configuration « Öhlins/guidon plat » représente à mes yeux la combinaison idéale de la moto épicurienne : beauté, sensations, efficacité, confort.
Après 1 100 km parcourus pendant ce week-end pascal, ni mal au dos, ni mal aux poignets, juste le bonheur d’avoir enroulé des centaines de virolos, avec dans le casque les grondements du V-twin de Mandello.
Malgré ses 15 ans, le voici aujourd’hui avec 9 000 km au compteur (acquis il y a 5 mois avec seulement 6 500 km). De quoi voir venir encore de belles années, en sa compagnie !
Les heureux proprios de V11 comprendront à coup sûr mon enthousiasme immodéré
, pour les autres, n’arrêtez surtout pas la moto avant d’avoir roulé, ne serait-ce qu’une fois, sur ce modèle (un jour mythique?) de la marque à l’aigle. 
sur les routes Morvandelles. En plus, le moteur était une vraie crème sur ces parcours torturés 
Bref, un Café-Crème plutôt que Café-Sport comme c'est écrit dessus qui pourrait devenir un choix pour mes vieux jours 
