Guzzi passion

La marque de ses machines-outils, c'est Mori Seiki, japonais, que j'ai vendu pendant 10 ans, mais pas dans son secteur dont je ne m'occupais pas,
(Ils sont alliés depuis 12 ans aux allemands DMG, et c'est le numéro 1 mondial dans le domaine)
mais il connaît très bien ma boîte, j'en ai discuté longuement avec lui.
Effectivement, les tolérances d'usinage sont très importantes, mais aussi la répétitivité de la précision, ce qui est le cas avec ses machines dont certaines coûtent plus de 500 000 euros.
Ça veut dire que sur 100 amortos vendus, ils sont tous aux mêmes cotes, à quelques microns près.
Il ne sous traite quasiment rien et peut du coup, être très réactif.

Merci pour les précisions !!

J'ai eu trois motos équipées d'EMC. J'ai eu une fuite d'huile sur un amortisseur il y a 6 ans, Il a été reconditionné gratuitement par EMC.
La qualité et le service sont au cœur de cette société. Le succès est mérité et quel confort !

Fil31 a écrit : 16 févr. 2025, 18:54

Enfin une photo correcte de l’EMC , merci pour vos conseils , et le bleu lui va très bien !

Et voilà, tu n'es plus le seul en bleu

Prise en charge à mon arrivé



Et voilà, le bête est récuperé, fourche + amortisseur



Go pour 1500km de petite route pour rentrer a traves le Forez, le Velay, le Vercors, l'Ardèche, l'Aubrac et la Creuse, changement radical de comportement,
quelque soit l'état de la route le moto reste confortable et ne dévie pas de sa trajectoire dans les virages

Bravo, bel achat et belle balade.
Ils ont galèré pour la fourche ?

Vizir a écrit : 30 avr. 2025, 08:54 Bravo, bel achat et belle balade.
Ils ont galèré pour la fourche ?

Alors je n'en sais rien du tout

Aucune raison qu’ils galèrent, ils ont toutes les pièces et outils spécifiques et c’est leur boulot quotidien.

La fourche est spéciale, les 2 cotés ne sont pas prévus pour recevoir des cartouches symétriques, et au quotidien, je doute fort qu'ils soient débordés par les Stevio
En plus, à la base, ce ne sont pas des monteurs, mais des fabricants d'amortos , mais c'est excellent qu'ils montent les amortos maintenant,
ils voient du coup, parfaitement les spécificités de montage de chaque bécane..

C'est pareil pour la fourche de la V85 TT, les deux côtés n'ont pas une cartouche réglable d'origine (seul le tube droit en possède),
ce qui n'a pas empêché EMC de réaliser des cartouches spécifiques avec les deux côtés réglables.
La moto cobaye a été celle de Pierre (Skender).
EMC n'a manifestement pas peur de réaliser à la demande un nouveau modèle.

Ils sont vraiment au top.

Quand tu conçois dessines et usines avec une extrême précision des pièces spécifiques pour permettre le montage sur chaque modèle, le montage en lui même est une formalité.
Ma Stelvio a servi de cobaye pour l’amortisseur arrière et pour les kits suspensions avant.
Pour La Fourche, j’y suis allé une première fois ou ils ont tout démonté pour les prises les cotes, ils ont ensuite usiné les pièces en interne.
J’y suis retourné une seconde fois, les pièces étant revenues de l’anodisation, ils ont réalisé le montage, les réglages et les essais et ajustements.
Mon regret est de ne pas avoir pu assister à tout ceci, mais c’était sympa quand même, j’étais dans le hall d’accueil assis à coté d’une rare 750 NR,
j’ai assisté à de très intéressantes discussions et explications entre François Speck et ses clients,
j’ai pu également longuement échanger avec lui, personnage passionné qui n’a pas sa langue dans sa poche et qui a pu me dire tout le bien qu’il pensait de l’amortisseur arrière de la Stelvio !!!

Pour ma part, je plus perplexe ou réservé quant aux qualités de l'amortisseur EMC.

J'en ai acheté un que j'ai fait poser sur ma Stelvio.
Grosso modo, les caractéristiques données à EMC pour la configuration de l'amortisseur ont été mon poids (de l'ordre de 90 kg hors tenue moto),
le poids des bagages emportés (de mémoire, 10 à 15 kg), le poids (que je tairai ici) de la passagère occasionnelle, ceci pour une utilisation 80% solo / 20% duo (voire moins).
Eh bien, de retour d'un tour à moto de 3 semaines et un peu plus de 4'000 km (cols alpins entre Italie et France,
dont certains en off-road, suivis de la Corse, puis de la Sardaigne (sur ces deux îles -mais pas seulement- :
des routes certes asphaltées mais parfois assez cahoteuses) avec plusieurs secteurs en off-road,
suivie de la remontée de la Toscane en direction des Grisons (Est de la Suisse) avec plusieurs cols à nouveau en off-road en Italie du Nord, avant de revenir en Pays de Gruyère),
molette de précontrainte du ressort de l'amortisseur serrée au plus fort alors que j'étais en solo,
je ne compte plus le nombre de dizaines de fois (si, si !) où la Stelvio a "talonné" à fond de suspension, la béquille centrale râclant le fond routier ; ou les cailloux en off-road.
J'ai adressé un e-mail exposant ce qui précède à EMC sur la fin de mon périple, il y a environ deux semaines, m'interrogeant -autant que j'interrogeais EMC- ,
quant à l'éventualité que mon amortisseur ait pu ne pas être correctement taré en fonction des renseignements de poids fournis ( ? ).
Eh bien à ce jour, je n'ai reçu de leur part aucune réponse ou retour, ni même aucune marque d'intérêt pour ce que je leur avais relaté.

Ceci dit, sur des routes SANS chaussée plus ou moins fortement dégradée ou déformée
(tel que p.ex. les innombrables affaissements côté aval des routes en montagne parcourues durant ce tour, nids de poule, ni de cols en off-road),
je conviens volontiers du fait que le confort de l'amortisseur EMC est sensiblement meilleur que celui d'origine.

Néanmoins, si je devais refaire un grand tour à moto avec de l'off-road au programme ou avec Madame en passagère + bagages,
probablement ferais-je alors remonter l'amortisseur d'origine à la place de l'EMC, le temps de ce tour.

À la décharge ( ! ) de l'amortisseur EMC, on peut aussi facilement convenir du fait qu'avec ses débattements relativement contenus et ses roues de 17 & 19 pouces,
la Stelvio est plus faite pour faire de la route et parcourir quelques "gentils" chemins, que pour avaler des sentiers cahoteux recouverts de plus ou moins gros cailloux,
avec des creux et des bosses pouvant être assez marqués.

Je ne sais pas si d'autres que moi, ayant également monté un amortisseur EMC, ont fait -plus ou moins- le même constat ?

tu nous parles de la précontrainte au maxi, mais pas de l'hydraulique, primordiale aussi !
Tu l'as testée sur plusieurs réglages ? parce que le talonnage, ok, ça peut être un ressort trop faible, mais aussi l'hydraulique trop dévissée .

Je suis enchanté du miens, le confort est incomparable avec celui d’origine.
Regarde sur ta facture, tu devrais avoir le modèle du ressort qui a été monté, ça serait intéressant de le connaître.
Je suis étonné que tu n’ai pas eu de réponse, appelle les, c’est en général, François, le boss qui répond.
Explique calmement, il sera plus réceptif, j’ai vu un gars arriver en gueulant que son amortisseur arrière EMC ne convenait pas à sa 1200 GS, il l’a calmé tout de suite en lui disant :
soit tu m’expliques calmement ton problème et on va le résoudre, soit je te fais un chèque tout de suite et tu te casses !!
Il lui a ensuite expliqué qu’un amortisseur était un compromis entre le poids du pilote et le poids de l’ensemble pilote, passager et bagages,
sa femme qui l’accompagnait devait bien faire 120 kg, il avait peut-être pas osé lui dire !!!
La béquille centrale a effectivement tendance à racler avant les cale pieds avec un bel angle puis elle s’use en biseau
et ne finit plus qu’en par effleurer le sol avec un gros angle et une compression mais à ce moment là, les cale pieds font déjà de belles étincelles.
C’est souvent le cas sur toutes les motos et sur la Guzzi, tu ne peux pas la remonter.
Précision, me concernant, ça frotte beaucoup moins avec l’EMC qu’avec l’amortisseur d’origine.

Merci à vous deux, Zouzou et Vizir, pour ces "inputs".
Je tâcherai d'y jeter un coup d'œil ... l'une ou l'autre de ces prochaines semaines : étant donné que je ne prévois pas de repartir en vadrouille prochainement, "y'a pas l'feu au lac" !
P.S. : mon e-mail à EMC était des plus courtois et factuel. Mais en effet, il faudra peut-être que je prenne la peine de lancer un coup de fil à François,
pour me faire (mieux) expliquer ce qu'il est peut-être possible de faire au niveau de l'hydraulique, à laquelle je n'ai ni touché ni prêté attention, n'y connaissant rien.