Guzzi passion

Finalement Guzzi a réussi a obtenir avec un moteur à air le même résultat qu'un joint de culasse pété sur un moteur refroidi à eau......

ouais, peut-être même que c'est voulu, ils s'entrainent pour le passage au refroidissement liquide...

marco jura a écrit :L'air ne fait que sortir, aspirée par la boîte à air, et des gaz contenant de l'humidité rentrent par le jeu minim pistons segments cylindres,...

J'avais pensé à ça, mais ça me semblait pas possible. Ca voudrait dire que dès que l'air est humide, de l'eau rentre dans l'huile, avec formation de mayo quand il fait froid.
Mais dans ce cas, que devient la flotte quand il n'y a pas formation de mayo ?

Dès que l'huile dépasse les 90° elle s'évapore, et la vapeur étant un Gaz elle est aspiré dans la boîte à air etc...
Maintenant il y a aussi des phénomènes de condensation lors de chaque arrêt et refroidissement du moteur il aspire de l'air extérieur +- humide et les parois interne du bloc traversent la température du point de rosée de cet air et il y a condensation de l'eau contre celles-ci.

Je ne sais pas lequel des 2 phénomènes dont on parle est prépondérant, si c'est le deuxième on pourrait envisager d'intercaler une électrovanne entre le blow-bi et la boîte à air qui se fermerait une foi le moteur arrêté, de manière à empêcher l'air de rentrer dedans. Mais une foi le moteur en marche si elle s'ouvre pas tous les joints spi vont se tailler
Je pense pas qu'il faille en arriver là, cette mayo doit se dissoudre dès que les températures remontent

marco jura a écrit :Dès que l'huile dépasse les 90° elle s'évapore, et la vapeur étant un Gaz elle est aspiré dans la boîte à air etc...

L'eau rentre en ébullition à 100°C, à moins de vivre en haut de l'Everest où la pression est plus élevée, elle s'évaporerait à 72°C

Si vous faites de courts trajets, surtout en hiver, il est normal de se produire. Mais si elles ont parcouru plus de 30 minutes, l'eau juste sortant du boîtier de filtre à air pour l'aspiration du moteur.

Dans les moteurs de 2V je ne se soucient pas de ce phénomène, mais dans le 8V avec des arbres et godets au sommet uhmmm .....

FranzV7Café a écrit :L'eau rentre en ébullition à 100°C, à moins de vivre en haut de l'Everest où la pression est plus élevée, elle s'évaporerait à 72°C

pas grave, je roule jamais en haut de l'Everest

100° c'est au bord de la mer, à 8000 mètres c'est plutôt 50° voire moins

marco jura a écrit :100° c'est au bord de la mer, à 8000 mètres c'est plutôt 50° voire moins

C'est d'ailleurs pour ça qu'il fait si froid là-haut : pour pas que l'eau risque de s'évaporer. OK

marco jura a écrit :100° c'est au bord de la mer, à 8000 mètres c'est plutôt 50° voire moins

Non, non, je confirme, 72°C en haut de l'Everest et 85°C en haut du Mont Blanc

quatsoupap a écrit :

marco jura a écrit :100° c'est au bord de la mer, à 8000 mètres c'est plutôt 50° voire moins

C'est d'ailleurs pour ça qu'il fait si froid là-haut : pour pas que l'eau risque de s'évaporer. OK

De meme ,en montagne c'est des maisons en bois car ils ont besoin de toute les pierres pour faire la montagne
OK , aussi
Jean Jacques

Puisqu'on est dans la minute de déconnante, cette mayonnaise, vous ne faites tout de même pas sans oeufs et sans moutarde?
Ok, moi aussi

Bon d'accord pour les températures en montagne c'est comme tu dis FranzV7café, par contre on a les deux faut parce que ce sont des température d'ébullition, et en fait l'eau s'EVAPORE à toute le températures

marco jura a écrit :en fait l'eau s'EVAPORE à toute le températures

Reste le Pastis !!!

La mayo n'est le fruit ( ) ni d'ébulition, ni d'évaporation mais de condensation, passage d'un état gazeux à un état solide ou liquide, qui mélangé à l'huile provoque une émulsion.

Elle est indépendante de la température du gaz et peu se former aussi bien dans une salle de bain où de la vapeur d'eau à 70° vient se condenser sur un miroir à 28°, qu'au petit matin quand le pare brise de la bagnole à 10 ° reçoit la brise parfumée de l'air à 37° expulsé de nos poumons...
C'est la différence de temp. entre le gaz et le réceptacle qui crée le phénomène.

Donc appliqué à ce qui nous amène on en conclut que, soit le gaz est monté trop rapidement en température, soit le réceptacle (les parois du moulin) n'ont pas eu le temps de se rechauffer suffisamment pour vaporiser cette condensation.

Maintenant à savoir si une telle quantité de mayo est bonne ou non pour la lubrification... L'eau n'étant pas particulièrement connue pour assurer la protection des pièces métaliques j'opterais pour un bon rinçage et une huile neuve pour repartir du bon pied.

Joints détruits... Les photos qui ont été postées à plusieurs reprises de joints détériorés et les suggestions de nettoyage des reniflards suite à la mayo me font penser à une chose:
Normalement un système de reniflard avec boitier récupérateur comporte une entrée d'air (dans ou après le boitier blow-by) afin que la forte aspiration créé par l'admission ne mette pas trop le moteur en dépression, aspire l'huile du carter et les joints... Ce qui peut se produire si l'élément de filtre à air est sale ou insuffisamment calibré.
Sur les Breva/Sport/Norge les culasses sont raccordées directement au boitier, donc si une dépression excessive se forme elle est largement capable d'aspirer les joints papier du cache culbuteurs.
Sur les 1100 précédents les joints ne sont jamais détruits, ces deux tuyaux de reniflard n'existent pas, l'évacuation des vapeurs chargées d'huile se fait uniquement au niveau du carter moteur.
Peut-être une piste à explorer et facile à tester en débranchant le reniflard d'une culasse, moteur en route à bon régime en mettant le doigt pour boucher le tuyau on ne devrait pas sentir d'aspiration, sinon Banco!