MOTO JOURNAL: Sommaire du n° 272 du 17 juin 1976.
« La Guzzi le Mans n’est pas une moto: c’est une vamp, une goule. Tous ceux qui l’ont connue en rêvent encore la nuit. Nous avons vécu sept mille et un kilomètres en sa compagnie, ce n’est pas rien. Vous comprendrez que son essai ne soit pas un essai ordinaire, mais une histoire d’amour. Il eut fallu sept mille et une pages pour tout vous expliquer… »

Page 47, un essai de 6 pages par Frédéric Tran Duc. L’intro est la suivante:
« J’ai fait 7000 km sur une Guzzi Le Mans…ça a l’air facile à dire et à expliquer, comme ça, mais ça a été quelque chose d’autre, quelque chose de plus: un mariage de…Mariage à l’essai. Oui, c’est ça: pas essai, un mariage à l’essai. Bref, Le Mans (vous permettez que je l’appelle « Le Mans ») et moi avons vécu ensemble, entre autres, dans ce que l’on pourrait appeler les pires conditions: en selle de sept heures du matin à sept heures du soir, pendant huit jours. C’était le tour de France, nous avons vécu ensemble moitié par plaisir, moitié par devoir. Quand je vous parle de mariage… »
S’ensuit un bel article, sans concession sur les défauts, par un journaliste pas encore blasé. Et le coup de cœur du motard est bien là.