J’avais pas encore eu droit à celle-là, c’est fait : triangle rouge + service + panne compteur. Il n’avait pourtant pas plu plus que d’habitude.
Dépose du capteur, séchage prolongé devant un radiateur soufflant, mais pas moyen de le ressusciter. Vu le tarif de cette merveille d’électronique et d’étanchéité (131 € en concession, à peine mieux sur le Net
), j’ai d’abord vérifié qu’il était bien mort.La prise, devant la boite à air sous le réservoir, le long du cadre coté droit, a 3 fils : bleu/rose = masse, blanc/gris = signal vers l’ECU et vert = + 12V.
C’est un capteur à effet Hall, qui nécessite d’être alimenté pour fonctionner.
Pour le tester, il faut déposer le réservoir, brancher un voltmètre entre le signal et le + 12V, mettre le contact et faire tourner tout doucement la roue. La tension de base est d’environ 1 Volt, elle grimpe à 12V à chaque passage de boulon.
Le mien avait un encéphalogramme plat.
J’ai voulu savoir ce qu'ils mettaient là-dedans pour justifier un tarif pareil. Et bien, à peu près rien : un aimant et un circuit imprimé grand comme une pièce d’1 cents avec 3 ou 4 pauvres composants. L'aimant est rouillé et le circuit un peu oxydé, je suppose qu'il est bien mort par noyade.
Confiant dans l’étanchéité de ses capteurs et manifestement soucieux de les proposer au meilleur prix, le fabriquant (Aprilia) n’a pas cru utile d'équiper les nouveaux modèles du capuchon en caoutchouc qui protégeait si efficacement l’entrée du câble de toute intrusion d’humidité dans les anciens.
J’ai donc remonté le neuf après l’avoir bombé de plusieurs couches de vernis polyuréthane.
