Authentique, j'vous jure.
J'ai visité il y a quelques années une usine japonaise de moto, avec quelques journaleux spécialisés.
La chaine produisait une 400 4 cylindres sportive.
Arrivé en bout de chaine, la tomo est entièrement assemblée (sauf le réservoir remplacée par un petit bidon suspendu), huile dans le moteur et tout...
Un gus attend que la moto lui arrive entre les pattes, sur un banc à rouleaux, s'assoit dessus, met en route le moulin et là, devant nos yeux hallucinés, tire tous les rapports (6)...à fond...

14 000 t/min pendant une quinzaine de secondes, puis rétrograde à fond, coupe le contact, la moto continue et est démontée, vidangée et mise en caisse...
Réflexion du japonais de service : "si ça doit casser, c'est là."
Je vois encore la couleur gris marron des gaz d'échappement.
Hallucinant, et parfaitement véridique.
J'ai continué à chauffer mes moteurs consciencieusement, et même à roder gentiment mais sur une japonaise, ce dernier point est tout à fait inutile !
Sur une Guzzi, c'est une autre histoire, évidemment !