Elles n'ont pas prétention à servir de référence, les essais étant de courte durée ( entre 30 mn et une heure ), réalisés à plusieurs mois d'intervalle et je suis loin d'être journaliste / essayeur
.Je m'attacherai donc simplement à comparer les deux modèles entre eux et avec ma 1200 Sport.
Je passe sur l'esthétique, sujet bien trop subjectif et l'équipement car la durée de l'essai ne permet pas de tout tester et Internet regorge de sites énumérateurs.
En première impression, les deux "modernes" paraissent d'emblée plus facile par rapport à la 1200 Sport. Plus légères, moins pataudes, plus douces, etc.
A prendre en compte le fait qu'elles sont neuves et que ma vieille a dépassé les 90 000 km.
La Ducati, même si les puristes intégristes disent qu'elle n'est plus aussi rétive qu'une "vraie", reste quand même à mes yeux une Ducati. Elle fait du bruit au ralenti, rage dans les montées en régime, demande à ce qu'on soit doux avec la poignée droite sinon ..., mais aime être cravachée.
Même si la balade cool sans taper dedans reste possible, tout en elle incite à le faire.
Ses 145 cv sont là, bien présents à tous les étages. Le freinage est signé de la marque, très mordant mais néanmoins progressif comme j'aime à l'avant, car à l'arrière, je me suis demandé s'ils n'avaient pas oublié de monter les plaquettes ( comme sur toutes leurs mobs que j'ai eu l'occasion d'essayer ).
Au niveau de la tenue de route, c'est du Ducati, du rigide, un rail, facile sur l'angle.
Question confort, difficile de se faire une idée en si peu de temps, mais je n'hésiterai pas à partir avec elle pour plusieurs centaines de km, contrairement au modèle précédent. La position de conduite est beaucoup plus typée roadster que roadster sportif. Moins sur les poignets.
La BMW avec sa ligne de pur roadster BCBG, permet une prise en main encore plus facile en cachant un caractère de "T'en veux / J'vais t'en donner". Car elle arrache la garce, si tant est qu'on la mette sur le bon rapport. Elle répond à chaque micro-rotation de la poignée droite et semble ne pas vouloir s'arrêter. Et pour s'arrêter, il y a ce qu'il faut également, même si le freinage me semble un peu moins mordant que ce que je connais. Mais cela est peut-être du au couplage AV/AR à la poignée ou à un manque de rodage. Quant à la tenue de route, RAS, elle ne bouge pas, prend l'angle très facilement, semble assez vive.
Question confort, je dirai que je suis prêt également à l'emmener au bout du monde.
En conclusion, ces deux essais m'ont permis de constater que malheureusement ma compagne 1200 Sport a pris un énorme coup de vieux à tous les niveaux, même si elle me suffit encore amplement.
L'opportunité de changer ne pointe pas encore le bout de son nez ( de toutes façon ce ne sera pas du neuf ), je ne suis donc pas encore à me demander laquelle viendra prendre place dans mon garage, mais le choix se revèlera difficile et des essais complémentaires et de plus longue durée seront nécessaires.
Ducati ( le choix de la passion * ) : avantage de l'image ( à mes yeux ) et certainement plus de plaisir, mais je roule déjà en Scrambler et même si ce n'est pas la même moto, ça y ressemble. J'ai déjà eu deux Guzzi, le coté doublon m'a gêné au point de me séparer rapidement de la Bellagio
BMW ( le choix de la raison * ) : celle qui ressemble le plus dans sa philosophie à ma 1200 Sport, avec tout en mieux, mais c'est une BM ce qui ne m'enchante guère, l'image véhiculée m'ennuie un peu
A suivre ... un jour peut-être.
Chacun peut faire ses propres commentaires et ajouter constatations et ressentis.
* pour le moment
V
