JENNY a écrit :
Tu nous raconte tes premiers tours de roue avec ta belle? Ça change des Ducat ?
A+
Je la joue flemmard, voici ce que j'avais écrit pour le rapatriement de la belle:
"Ma mission consistait à monter à la capitale dimanche matin en TGV et
à redescendre la 1100 Corsa chez moi, en Provence.
J'ai guetté la météo toute la semaine, et a mesure je rajoutais
polaire, surgants et autres joyeusetés dans le sac à dos.
Initialement j'avais prévu de faire ça sur 2 jours en passant par les
alpes, histoire de me familiariser avec la bécane sur de vrais routes
à moto, mais vu l'état prévu des routes j'ai appliqué le plan B:
Descente illico par l'autostrade !
Le TGV, parti avec 1/2 heure de retard, a commencé par tomber en
panne en rase campagne. J'ai espéré très fort qu'on ne nous demande
pas de pousser le bestiau pour qu'il redémarre, comme pour une banale
italienne. Finalement il est reparti tout seul au bout d'un 1/4
d'heure, le temps sans doute de changer le régulateur...
Arrivé chez Seb, je fais connaissance avec la Guzzi, je la vois
briller au fond du box et c'est vraiment un régal pour les yeux !
Seb me prodigue des recommandations détaillés sur quelques
bizarreries guzziesque, du genre la réserve qui s'allume à mi
réservoir, et je décolle en pensant qu'il doit quand même avoir mal
au coeur de voir partir une machine pareille.
Les premiers kilomètres se font très doucement. Engoncé dans toutes
les couches de vêtements sur une machine inconnue et pour le moins
déroutante je dois avoir l'air d'un crapaud sur une boite
d'allumettes.
Quelques flocons de neige m'incitent quand même à ne pas trop
trainer. La machine va bien, je la découvre au fil des kilomètres et
je suis agréablement surpris par la réponse du moteur.
C'est velu coté couple, bien plus que la carbu que j'avais essayé, en
plus la puissance ne chute pas avec le régime.
A chaque arrêt la neige me rattrape, me laissant juste le temps
d'avaler un petit café. Je vois dans le regard des gens une certaine
incompréhension quand je redémarre dans un froid glacial et au milieu
des flocons qui commencent à se coller sur la visière.
Je me cale sur 140/150 au compteur, pour rejoindre au plus vite des
contrées au temps plus agréable. A cette vitesse le moteur ronronne
sans vibrer et j'attends que ça passe, je n'ai jamais aimé
l'autoroute !
A partir de Lyon le froid diminue et le ciel se dégage, le voyage se
termine et hormis quelques ronds points je n'ai pas encore eu
l'occasion de tester les virolos, il me tarde de la ressortir du
garage !
C'est la que je pourrais voir ce qu'elle a vraiment dans le ventre..."
Depuis je n'ai malheureusement pas eu l'occasion de m'en servir, je me rattrape ce WE avec 2 jours non-stop !
Par rapport aux ducat ça n'a aucun rapport et pourtant on se sent en famille, c'est difficile à expliquer.
Les grosses differences sont dans l'inertie du moteur, très importante sur la guz, et la boite assez lente.
Coté partie cycle je trouve la guz plus confortable, plus routière. En contre partie il faut la bousculer dans les virolos.
Finalement c'est sympa d'avoir les deux dans le garage !
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Georges