identification 1000 LM de 1982

[twinrider]

ma LM III de 04/84 : VF 17773....
cherchez l'erreur !

[ZAGATO]

Ben disons...que ton moteur n'est plus celui d'origine peut-être ?

[guy_guz]

Bonjour à tous,
Suivant vos conseils et notamment ceux de Bravo voila les info :
Bon, Guy, en résumé, il te faut:

Le n° moteur frappé sur le carter. : VG215992
Le n° frappé sur le cadre. : VG 22896
Type : VG/SP
L'entraxe des tubes de fourches. : 195
La longueur du bras oscillant. : 390
Regarder l'épine dorsale sous le réservoir pour voir si il y a les fameuses entrée/sortie de recyclage des gaz. : non
Les vis de fixation des pipes d'admission sur les culasses: 6 ou 8. : 6
N° Culasse : 14.02.21.51 T 10

... avec ça, tu sauras tout sur ta LM.

A te lire

On notera que le VF de la carte grise a disparu et que du coup on retombe sur un truc plus cohérent avec les dates : VG 22896 ça renvoie à une SP . Et donc on rejoins l'info donnée à l'époque par l'ancien proprio; c'est une SP montée avec des culasses et carbus de LM II, et un équipement sportif ( carénage, commandes reculées). Ca recolle aussi avec l'extrait de presse fourni par Bravo sur les "nouvelles productions" 1000 Le Mans / SP

Je ne peux pas resister à citer un extrait de guzzithèque dans une discussion sur les Le Mans :
".....Mais si on parle de 1000LM, on y inclue aussi les LM3 vendues en 1000 du temps de l’importation par Motobecane ?
Historiquement, c’est du franco-français. D’ailleurs cette 1000 française a été homologuée aux mines avant l’italienne c’est à
dire en 1976 avec un type-mine “VG”, en compagnie de la Convert, et de la G5. La base de travail était donc un 850 LM.
L’homologation de cette 1000 LM porte sur le N° de cadre 18625 pour 76 et, suite à la mise à jour de 78 à l’arrivée de la
1000SP, sur le cadre 14712. (La feuille de mine 78 est valable pour les Convert, G5, SP et 1000 LM).
Curieux, ce retour en arrière avec les numéros de cadres ? ’tendez, c’est pas fini...
Les 850 LM ont un cadre de type-mine VE et pas VG. Donc, en 76, les frenchies ont fait homologuer un faux type-mine (VG)
avec un N° de cadre bidon... Et en 78, ils ont “présenté” une bécane avec un N° de cadre cohérent... mais la feuille de mine
persiste à afficher “VG” comme type mine. On se croirait en Italie ))....
.....Mandello parle toujours de “1000 Le Mans” dans les catalogues et manuels concernés. Tiens, même ça c’est faux. Le vrai nom
est : “Le Mans 1000” : la cylindrée après le nom, contrairement aux 850. Regardez sur les caches latéraux...."

Bon, voila, voila , j'avoue que je n'ai pas eu courage de démonter les culasses pour voir la taille des soupapes...

Merci encore de vos posts et remarques sympa

[Julien]

Voilà c'est plus cohérent, panachage 1000SP/LM2 pour écouler stock de motos (sortie de la SP2 en 82) et stock de pièces (LM2), mais si tu as bien VF sur la carte grise dans le numéro de série, c'est qu'il y a eu une couille en préfecture (sur un clavier, le F et le G sont à côté). Le numéro de culasse à l'air cohérent avec une culasse de LM . En revanche, pourquoi l'habillage de LM3 ?

[twinrider]

si j'ai bien compris, c'est une 2eme main :
le 1er proprio a gardé pour lui la feuille d'homologation ?

elle était remise à l'époque à l'acheteur d'une moto neuve :
j'ai celle du FXR de 88, hélàs pas celle du LM
(et j'avais celle du T3C)

[Bravo]

Oui, tout cela semble effectivement cohérent avec les pratiques de l'époque où les importateurs faisaient un peu ce qu'ils voulaient, sans parler des motocistes...
En ce qui concerne les détails d'habillage, ce n'est pas ce qu'il y a de plus grave, pourvu que la base soit là. Ces Guzzi étant indestructibles, il n'est pas rare de rencontrer des panachages.

J'ai eu moins de difficulté à tracer l'historique de ma LMII. Les proprios successifs, mais pas tous, ayant été relativement rigoureux et/ou conservateurs:
* la facture d'achat du 19/09/1980 aux Ets Terrade Frères, concessionnaire exclusif à Bordeaux et, accessoirement, agent Renault.
* la Feuille des Mines avec le cachet des Ateliers de la Motobécane à Pantin
* diverses factures permettant de retracer le parcours de la moto qui l'a vue remonter de Bordeaux au nord de la France en plusieurs étapes. J'ai notamment celles qui concernent le passage en 1000, pièces + usinage.
Je prends soin de continuer d'archiver mes factures afin d'assurer la continuité.

Bonne route