V7 III - Mais comment font les grands ?
Publié : 27 mars 2017, 22:25
Bonjour,
Je me présente : je suis motard depuis un peu plus de cinq ans, durant lesquels j’ai plusieurs fois changé de monture : V-Strom 650, F650GS Dakar, Transalp 700 et actuellement un Tiger 800 XC.
Il y en a qui ont la bougeotte, moi j’ai la changeotte.
Je suis cependant toujours resté fidèle aux trails mid-size, pour leur confort et leur polyvalence, parce que j’aime bien voyager, et parce que leur philosophie est celle qui me correspond le mieux.
Mais la famille s’est agrandie. Fini les voyages, du moins pendant quelques années. Je n’utilise plus la moto que pour aller au travail.
Et les 95 bourrins de la Tiger, sa descente de breton (je sens que je vais me faire des copains) et son gabarit de nageuse est-allemande, c’est un peu beaucoup pour faire vingt minutes de périph et moitié moins de ville.
Du coup je me suis mis en quête d’une moto plus urbaine, légère, fun, jolie tant qu’à faire, et consommant peu.
Après quelques essais, j’ai rapidement écarté les productions japonaises dite néo-rétro : en réalité le moteur est néo et la qualité de finition très rétro (très déçu par la Yamaha XSR 700).
Malgré toute mon affection pour la marque Triumph, je n’ai jamais aimé la Bonneville, dont le moteur est chiant comme un jour de pluie.
Je lui préfère même les Royal Enfield, qui dispensent de vraies good vibrations, mais qui restent un poil limitées en puissance.
Bref, mes pas ont fini par me conduire dans une concession Moto Guzzi.
C’est beau. C’est bien fini. C’est original.
Tous les modèles donnent envie qu’on les enfourche (même si la California n’est vraiment pas ma tasse de spritz), et la V7 III, dont j’ai réservé un essai, ne fait pas exception.
Après les formalités d’usage, le concessionnaire me sort une Stone vert kaki du plus bel effet, me donne deux-trois instructions (ah, les clignotants sont là ? quelle surprise !)
Et me voilà parti pour une demi-heure d’essai, pour moitié dans des rues passablement encombrées et pour le reste sur des quais où l’on peut se faire quelques petites accélérations sympa.
Résultat des courses : je suis littéralement tombé amoureux du moteur (et de ses deux meilleurs copains, les pots d’échappement).
Ça grogne, ça vibre, ça ronronne, ça reprend super bas sans jamais cogner, ça pousse très fort en bas du compte-tour… un vrai régal.
J’ai été assez impressionné par la tenue de route – un point sur lequel, venant des trails à grandes roues, je suis assez exigeant.
Mais ça tient très bien le cap, ça ne louvoie pas comme une anguille japonaise.
Par contre, et là c’est le gros point noir… Mais pourquoi avoir fait une moto aussi petite ?
Je vous assure que je ne suis pas un géant : 1,79 m sous la toise, ce qui me classe dans la catégorie des « moyens grands », au mieux.
Et pourtant, une fois assis, non seulement j’ai les deux semelles à plat sur le sol, mais aussi les genoux pliés.
Et ça se complique une fois les pieds sur les repose-pieds, la pliure du genou devenant incongrue.
Je manipule assez difficilement le sélecteur de vitesse, car je dois m’y reprendre à deux fois pour bien positionner ma botte dans cet espace étriqué.
Je ne parle même pas de serrer le réservoir entre mes cuisses, c’est impossible. Quant au guidon, il est drôlement près …
Ce modèle est-il réservé aux moins d’1,70 m ? C’est un peu dommage de se couper d’une grande partie de la clientèle…
Je sais ce que vous allez dire : quand on l’habitude des trails grands comme des chevaux de trait, toutes les motos paraissent petites en comparaison.
C’est vrai, et je suis sûr que ça a joué. Mais il y a quand même des signes qui ne trompent pas : quand tes genoux cognent dans le moteur sur un freinage même pas appuyé, là ce n’est plus une question d’habitude.
Je me retrouve donc face à une moto qui m’a énormément séduit et totalement frustré.
Quand je m’en suis ouvert au concessionnaire, il m’a fait monter sur une V7 II Racer pour que je voie si les commandes reculées pourraient améliorer les choses.
De fait, on gagne quelques centimètres, et les cuisses enserrent mieux le réservoir.
Il m’a dit qu’il y avait aussi moyen de surélever la selle de quelques centimètres.
Pourquoi pas, mais du coup, c’est le guidon qui sera plus bas.
C’est pourquoi je requiers l’avis des experts Guzzistes ici présent.
Cette moto est-elle adaptable à mes attentes, et faut-il que je persévère dans cette voie ?
Ou au contraire vaut-il mieux que je passe mon chemin et me tourne vers des modèles plus adaptés,
Comme la Stelvio, sur laquelle je serais sans doute plus à l’aise, mais qui ne remplit pas vraiment le cahier des charges (à savoir une moto légère, urbaine, économe et joueuse) ?
Je me présente : je suis motard depuis un peu plus de cinq ans, durant lesquels j’ai plusieurs fois changé de monture : V-Strom 650, F650GS Dakar, Transalp 700 et actuellement un Tiger 800 XC.
Il y en a qui ont la bougeotte, moi j’ai la changeotte.
Je suis cependant toujours resté fidèle aux trails mid-size, pour leur confort et leur polyvalence, parce que j’aime bien voyager, et parce que leur philosophie est celle qui me correspond le mieux.
Mais la famille s’est agrandie. Fini les voyages, du moins pendant quelques années. Je n’utilise plus la moto que pour aller au travail.
Et les 95 bourrins de la Tiger, sa descente de breton (je sens que je vais me faire des copains) et son gabarit de nageuse est-allemande, c’est un peu beaucoup pour faire vingt minutes de périph et moitié moins de ville.
Du coup je me suis mis en quête d’une moto plus urbaine, légère, fun, jolie tant qu’à faire, et consommant peu.
Après quelques essais, j’ai rapidement écarté les productions japonaises dite néo-rétro : en réalité le moteur est néo et la qualité de finition très rétro (très déçu par la Yamaha XSR 700).
Malgré toute mon affection pour la marque Triumph, je n’ai jamais aimé la Bonneville, dont le moteur est chiant comme un jour de pluie.
Je lui préfère même les Royal Enfield, qui dispensent de vraies good vibrations, mais qui restent un poil limitées en puissance.
Bref, mes pas ont fini par me conduire dans une concession Moto Guzzi.
C’est beau. C’est bien fini. C’est original.
Tous les modèles donnent envie qu’on les enfourche (même si la California n’est vraiment pas ma tasse de spritz), et la V7 III, dont j’ai réservé un essai, ne fait pas exception.
Après les formalités d’usage, le concessionnaire me sort une Stone vert kaki du plus bel effet, me donne deux-trois instructions (ah, les clignotants sont là ? quelle surprise !)
Et me voilà parti pour une demi-heure d’essai, pour moitié dans des rues passablement encombrées et pour le reste sur des quais où l’on peut se faire quelques petites accélérations sympa.
Résultat des courses : je suis littéralement tombé amoureux du moteur (et de ses deux meilleurs copains, les pots d’échappement).
Ça grogne, ça vibre, ça ronronne, ça reprend super bas sans jamais cogner, ça pousse très fort en bas du compte-tour… un vrai régal.
J’ai été assez impressionné par la tenue de route – un point sur lequel, venant des trails à grandes roues, je suis assez exigeant.
Mais ça tient très bien le cap, ça ne louvoie pas comme une anguille japonaise.
Par contre, et là c’est le gros point noir… Mais pourquoi avoir fait une moto aussi petite ?
Je vous assure que je ne suis pas un géant : 1,79 m sous la toise, ce qui me classe dans la catégorie des « moyens grands », au mieux.
Et pourtant, une fois assis, non seulement j’ai les deux semelles à plat sur le sol, mais aussi les genoux pliés.
Et ça se complique une fois les pieds sur les repose-pieds, la pliure du genou devenant incongrue.
Je manipule assez difficilement le sélecteur de vitesse, car je dois m’y reprendre à deux fois pour bien positionner ma botte dans cet espace étriqué.
Je ne parle même pas de serrer le réservoir entre mes cuisses, c’est impossible. Quant au guidon, il est drôlement près …
Ce modèle est-il réservé aux moins d’1,70 m ? C’est un peu dommage de se couper d’une grande partie de la clientèle…
Je sais ce que vous allez dire : quand on l’habitude des trails grands comme des chevaux de trait, toutes les motos paraissent petites en comparaison.
C’est vrai, et je suis sûr que ça a joué. Mais il y a quand même des signes qui ne trompent pas : quand tes genoux cognent dans le moteur sur un freinage même pas appuyé, là ce n’est plus une question d’habitude.
Je me retrouve donc face à une moto qui m’a énormément séduit et totalement frustré.
Quand je m’en suis ouvert au concessionnaire, il m’a fait monter sur une V7 II Racer pour que je voie si les commandes reculées pourraient améliorer les choses.
De fait, on gagne quelques centimètres, et les cuisses enserrent mieux le réservoir.
Il m’a dit qu’il y avait aussi moyen de surélever la selle de quelques centimètres.
Pourquoi pas, mais du coup, c’est le guidon qui sera plus bas.
C’est pourquoi je requiers l’avis des experts Guzzistes ici présent.
Cette moto est-elle adaptable à mes attentes, et faut-il que je persévère dans cette voie ?
Ou au contraire vaut-il mieux que je passe mon chemin et me tourne vers des modèles plus adaptés,
Comme la Stelvio, sur laquelle je serais sans doute plus à l’aise, mais qui ne remplit pas vraiment le cahier des charges (à savoir une moto légère, urbaine, économe et joueuse) ?