Publié : 18 août 2011, 21:33
Épisode XI : Le retour à la vie !
Pour la chape, j'ai suivi les conseils de ceux qui me recommandaient une fabrication spéciale en respectant mon idée de la faire identique à l'origine pour éviter que ce soit le carter de boite qui morfle dans un cas similaire
: Je l'ai fait refaire ... mais moulée

C'est la pièce cassée qui a servi d'empreinte pour faire le moule et la pièce résultante est donc un chouille plus petite (0.5%) mais ça ne gène pas à la fonction de la pièce et j'ai juste insérer une rondelle Seeger pour compenser la moindre largeur
. J'ai contre percé pour la localisation de l'axe traversant et donc éviter des contraintes inutiles au remontage. Après finition, j'ai donc pu rattacher correctement le bloc au cadre
et donc re-décrocher le treillis avant pour finir le remontage de la distribution avec la tension des courroies "au doigt" puisque l'outil de tension commandé chez Stein Dinse en arrivage direct de l'usine n'est toujours pas annoncé.
J'ai ressorti ma règle à calcul : 0.4 m.kg sur 30mm, ça donne une tension de 13 kg sur la courroie
= bon, en tendant avec les moyens du bord, je devrais pas surtendre le bazar (qui pourrait bien être sous tendu ... mais c'est moins grave
) J'ai lu quelque part que c'était un outil facile à réaliser et j'ai pris les cotes pour en faire un à partir d'une douille et une plaque de tôle soudée au bout et je retendrai correctement à ce moment là.
La distrib' remontée, deux tours de vilo pour vérifier que tout allait bien
et il ne restait plus qu'à refixer l'araignée avant et remonter tout l'accastillage.
Donc, après avoir récupérer l'échappement (mais celui d'origine car le "X" n'est pas encore terminé) Madame Centauro a repris ses plus beaux atours pour revenir à la vie après ses longs mois de léthargie :


Elle est (encore plus) belle hein !
Et, donc, un soir, tard, après avoir serré le dernier boulon, c'est avec une certaine émotion que j'ai mis le contact à plusieurs reprise pour réamorcer et remettre en pression la pompe à essence avant d'appuyer sur le Starter (comme dit Brigitte ) et il n'a pas fallu longtemps pour entendre la bête s'ébrouer
avec une petite angoisse
vu les longues secondes que le témoin de pression d'huile a mis à s'éteindre malgré le remplissage du filtre à huile et les quelques tours moteurs faits au démarreur sans les bougies ... heureusement que j'avais copieusement garni d'huile tout le haut moteur et les parois des cylindres (ça a fumé un peu au démarrage
)
Mon seul regret c'est la pluie le lendemain qui m'a empêché de profiter des grondements du Twin de Mandello qui me manquaient tant, rapport à la peinture neuve du bloc qui n'a pas encore cuit et que je ne préférais pas arroser avant cette cuisson de finition
Mais, dès le premier jour sec : Vavavoum
juste avant la nuit, j'ai chevauché Madame Centauro pour un petit run de remise en jambes 
Toujours aussi charmeuse
elle a ronronné comme un gros chat sur sa latérale pendant que je chaussais mon casque et j'enfilai mes gants avant de l'enfourcher.
Elle bougeait toujours autant sous les saccades du Twin à 90° quand je l'ai enfourchée et elle s'est naturellement inclinée à droite quand j'ai mis un coup de gaz avant d'enclencher la première. C'était bien Elle avec sa boite rugueuse et son embrayoir de Musculator
et la magie opère toujours aussi fort dès les premiers mètres avec ses borborygmes staccato molto troppo à chaque accélération.
Là ou je ne l'ai pas reconnue c'est qu'elle vibre moins qu'avant - la boite enfin bien fixée avec sa nouvelle chape ? - et la rétrovision dans les minuscules Rizomas en bout de guidon en est à peine troublée ... le problème, c'est que j'y vois plus mes bras que ce qui se passe derrière
M'enfin, le peu que je vois, je le vois net
Bon, je pourrais aussi les tourner de 180° mais c'est la largeur hors tout qui impressionne
Enfin, je tenterai différents réglages ... sauf la version en dessous du guidon qui, si elle permet une bonne vision fait taper les rétros dans le réservoir dès qu'on braque un peu, la faute à l'étroitesse du guidon 
Au fur et à mesure qu'elle prenait de la température, j'ai monté les régimes et les phases de Post-Combustion à mi-régime sont toujours bien présentes et le ronronnement du gros chat fait place à une bestialité qui demande toujours cette attention soutenue pour ne pas se laisser déborder ... le charme de cette beauté quoâ.
En rentrant, la belle sentait la peinture chaude et aucune goutte d'huile n'est venue s'épancher ... enfin, en même temps, on a fait à peine 30 bornes
Et comme le lendemain il faisait toujours beau, je l'ai ressortie pour aller bosser et me régaler de ses envolées lyriques dans mon col quotidien
Pour la chape, j'ai suivi les conseils de ceux qui me recommandaient une fabrication spéciale en respectant mon idée de la faire identique à l'origine pour éviter que ce soit le carter de boite qui morfle dans un cas similaire



C'est la pièce cassée qui a servi d'empreinte pour faire le moule et la pièce résultante est donc un chouille plus petite (0.5%) mais ça ne gène pas à la fonction de la pièce et j'ai juste insérer une rondelle Seeger pour compenser la moindre largeur


J'ai ressorti ma règle à calcul : 0.4 m.kg sur 30mm, ça donne une tension de 13 kg sur la courroie


La distrib' remontée, deux tours de vilo pour vérifier que tout allait bien


Donc, après avoir récupérer l'échappement (mais celui d'origine car le "X" n'est pas encore terminé) Madame Centauro a repris ses plus beaux atours pour revenir à la vie après ses longs mois de léthargie :


Elle est (encore plus) belle hein !

Et, donc, un soir, tard, après avoir serré le dernier boulon, c'est avec une certaine émotion que j'ai mis le contact à plusieurs reprise pour réamorcer et remettre en pression la pompe à essence avant d'appuyer sur le Starter (comme dit Brigitte ) et il n'a pas fallu longtemps pour entendre la bête s'ébrouer



Mon seul regret c'est la pluie le lendemain qui m'a empêché de profiter des grondements du Twin de Mandello qui me manquaient tant, rapport à la peinture neuve du bloc qui n'a pas encore cuit et que je ne préférais pas arroser avant cette cuisson de finition

Mais, dès le premier jour sec : Vavavoum


Toujours aussi charmeuse

Elle bougeait toujours autant sous les saccades du Twin à 90° quand je l'ai enfourchée et elle s'est naturellement inclinée à droite quand j'ai mis un coup de gaz avant d'enclencher la première. C'était bien Elle avec sa boite rugueuse et son embrayoir de Musculator

Là ou je ne l'ai pas reconnue c'est qu'elle vibre moins qu'avant - la boite enfin bien fixée avec sa nouvelle chape ? - et la rétrovision dans les minuscules Rizomas en bout de guidon en est à peine troublée ... le problème, c'est que j'y vois plus mes bras que ce qui se passe derrière




Au fur et à mesure qu'elle prenait de la température, j'ai monté les régimes et les phases de Post-Combustion à mi-régime sont toujours bien présentes et le ronronnement du gros chat fait place à une bestialité qui demande toujours cette attention soutenue pour ne pas se laisser déborder ... le charme de cette beauté quoâ.

En rentrant, la belle sentait la peinture chaude et aucune goutte d'huile n'est venue s'épancher ... enfin, en même temps, on a fait à peine 30 bornes

Et comme le lendemain il faisait toujours beau, je l'ai ressortie pour aller bosser et me régaler de ses envolées lyriques dans mon col quotidien
