Merci Ferry pour les précisions et corrections à mes explications parfois un peu, euh, comment dire, ??? foireuses ???
Pour résumer et essayer de donner notamment à Philippe un maximum d'explications, je me suis basé sur une vue éclatée de la transmission arrière (merci la Guzzithèque

)

Le boîtier de transmission (1) contient l'huile ... de transmission. Mis à part le reniflard situé sur le dessus, il est étanche.
Le bras oscillant contient l'arbre de transmission (10) articulé pour permettre le débattement de la suspension. Il n'y a pas d'huile dans le bras oscillant.
Par contre, pour protéger l'axe de transmission et son articulation de l'eau, la boue et la crasse, un soufflet (11) est installé entre le bras oscillant et l'arrière de la boîte, à laquelle il est fixé par un collier Rilsan (12).
(Note pour Philippe : sur la V50, il y a bien un soufflet, mais il est fixé par un collier métallique plus solide ; Ferry faisait remarquer que sur la boîte 6 vitesses, il n'y a plus la place pour un tel collier métallique).
A la base de ce post : Le louis a constaté que de l'huile suintait au reniflard du boîtier de transmission.
Normalement, ce reniflard a comme fonction d'éviter toute surpression à l'intérieur du boîtier de transmission lors du fonctionnement (fonctionnement = échauffement = augmentation de pression de l'air contenu dans le boîtier).
En effet, cette surpression pourrait causer des suintements aux joints, du côté bras oscillant ou du côté roue.
Seul un peu d'air devrait s'échapper par là, un suintement d'huile est anormal.
Le Louis a ensuite constaté que le niveau dans le boîtier avait augmenté, ce qui n'est possible que si un liquide s'y était introduit. De l'eau, en l’occurrence.
L'explication glanée par Ferry sur un forum anglais est la suivante : En roulant sous la pluie (ou dans des flaques), si le soufflet (12) n'est pas parfaitement étanche, de l'eau s'introduit dans le bras oscillant et coule jusqu'au boîtier.
Comme le reniflard a évacué la surpression liée à l'échauffement lors du fonctionnement et qu'il est équipé d'un clapet anti-retour, le boîtier se met en dépression lors du refroidissement, aspirant ainsi un peu de l'eau qui stagne dans le pont.
Du coup, le niveau monte dans le boîtier, et on peut constater un suintement au reniflard.
Çà n'est pas grave en soi, mais l'huile se charge d'humidité, perdant ainsi rapidement ses qualités, ce qui peut conduire à une usure rapide du couple conique.
Guzzi préconise un intervalle de 20 000 km entre les vidanges de l'huile de pont, mais si ce problème se présente, il est important de vidanger plus souvent, au moins une fois par an quel que soit le kilométrage parcouru.
Un problème annexe est la corrosion de pièces normalement non soumises à l'humidité. A terme cela pourrait avoir des conséquences comme des fuites d'huile au niveau du pont.
La solution préconisée par Ferry est de réaliser un petit trou dans le bas du soufflet, qui "permet d'évacuer l'eau dans le bras qui sinon finit absorbée par le pont".
On peut aussi essayer améliorer l'étanchéité du soufflet sur le cul de la boîte avec un peu de silicone.
Mais le forum anglais parle aussi de l'étanchéité entre le soufflet et le bras lui-même, qui dépendrait d'un circlip (qu'on ne voit pas sur la vue éclatée ?) pas toujours vraiment efficace.
De plus, si le soufflet est vraiment étanche, il va gonfler en chauffant ... le mieux semble donc le petit trou, à réaliser avec une pointe d'environ 3 mm chauffée, surtout pas à la perceuse.
Bon, j'espère avoir à peu près correctement synthétisé les infos de ce post. Encore merci à Ferry.
Philippe, je crains que le gras sur le soufflet ne puisse pas provenir du même problème, mais d'un suintement depuis la boîte, dont parle notamment l'autre post auquel tu fais référence.