, mais ça faisait quand même 3200 km , et ça faisait une paye que je n’étais pas parti si longtemps.Et donc avant tout : préparation de la moto.
Je venais de faire l’entretien des 10 000 km de ma V7, donc tout allait bien de ce côté.
Par contre , j’avais acheté la moto avec deux petites sacoches latérales GIVI MT501 , bien pratiques dans la vie de tous les jours mais insuffisantes pour un voyage.
J’y ai donc ajouté un porte-bagage GIVI , plus un top case. Et pour faire bonne mesure , un sac intérieur de la même marque.
Bien pratique , il permet de transporter ses affaires personnelles pour une petite semaine y compris:
Vêtements et chaussures de ville , trousse de toilette , plus des cartes , des papiers ou un PC dans une poche latérale , le tout dans un seul sac avec poignées et bandoulière.
Un seul sac à sortir du top case à l’étape donc , j’ai trouvé ça très facile d’emploi.
Peut-être que j’enfonce une porte ouverte , mais j’en étais resté aux sacs fixés tant bien que mal par sandows.
Pour les affaires de la deuxième semaine , plus les pique-niques , les gourdes et quelques outils , les sacoches étaient quand même un peu justes.
J’en ai donc bricolé d’anciennes pour les adapter aux supports des GIVI.
Une plaque en bois , avec des logements pour les champignons des supports (on les voit sous la première photo) et une « cornière » , aussi en bois qui s’appuie sur la barre supérieure des supports.
Le tout sécurisé par deux lanières qui soulagent les sacoches d’une bonne partie du poids. Quelques photos du bricolage :
Les plaquettes en alu sont mobiles et , en position fermée , reviennent sous les champignons des supports pour empêcher la sacoche de sauter hors de son logement sur de grosses bosses :
Pour m’orienter , je n’aime pas les GPS et smartphones ,
Car je décide souvent des détails de l’itinéraire en cours de route , d’après la qualité des routes , la beauté des paysages , la météo locale ainsi que de mes envies et ma fatigue du moment.
J’ai donc photocopié les morceaux utiles de cartes au 200 000ème sur des feuillets A4 , puis plastifié les feuillets ainsi obtenus.
Le résultat donne des cartes claires , suffisamment larges et utilisables par tout temps , est robuste (15 ans avant le premier remplacement) ,
Facile d’utilisation et ne nécessite aucune connexion GPS ou internet , ni source d’énergie.
La plastification permet d’y tracer au marqueur un itinéraire approximatif avec des indications utiles et des repères variés , puis de tout effacer au retour.
Au total , je suis très content de toute cette préparation ; je n’ai rencontré aucun problème en route.
Chacun fait comme il l’entend , mais pour moi le mélange entre des produits modernes et utiles et des bricolages « low-tech » permet de bidouiller sa moto exactement comme on la voudrait
.Finalement , la seule chose qui m’a un peu gêné , c’est le petit pare-brise Dart dont j’étais jusque-là très content , et qui est quand même un peu trop petit pour protéger la visière des mouches.
Bon , je le savais et ça n’est pas dérangeant pour des balades d’une journée , mais sur un long trajet ça devient un peu plus fastidieux.
Histoire de compromis , donc (même si je ne savais pas que j’avais été promis
).
Ah oui, les voyages , ça fait des années que j'y ai pris goût et que je ne pourrais plus m'en passer ; que ce soit avec la Morini , la V50 ou la Le Mans. 